La Pâque des Pères de l’Eglise

Agneau de Dieu (Agnus Dei). Pierre gravée dans l'Eglise Notre Dame, Rivière, Indre et Loire (37), Centre, France.

Agneau de Dieu (Agnus Dei). Pierre gravée dans l’Eglise Notre Dame, Rivière, Indre et Loire (37), Centre, France.

Par Dominique Gonnet, s.j.

Résumé

La fête de Pâques, issue du judaïsme, est liée à la mort et à la résurrection du Christ. Elle n’a pas été tout de suite christianisée, le dimanche restant le jour du Seigneur. Non sans débat, la fête a été célébrée le dimanche suivant le 14 nisan, jour de la Pâque juive. Sa célébration a été le moment par excellence de la célébration du baptême. L’auteur évalue comment les étymologies supposées du mot Pascha, rattaché à paschein, souffrir, ou bien à l’idée de passage (pascha-transitus) ont joué ou non sur la compréhension de la fête.

Il montre aussi comment les différentes harmoniques de la fête : sacrifice de l’agneau pascal, sortie d’Egypte, passion et résurrection du Christ, conversion individuelle et mystère central de la foi, baptême et eucharistie, ont été associées entre elles par différents Pères des premiers siècles de l’Église. L’histoire se mêle ainsi à un développement thématique, jusqu’à ce que l’année liturgique déploie à travers le temps ce que la fête de Pâques rassemblait en elle-même.

 

Article extrait de la revue La Maison-Dieu, n°240, 2004, p 33-57

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